Une victoire acquise avec courage et détermination
La Presse — Le Stade de Sousse a souvent été le lieu de grands matchs du CSS. Sur les 10 derniers matches disputés, les «Noir et Blanc» ont aligné 4 succès, 4 matches nuls et n’ont concédé que 2 défaites. Le 11e match n’a pas démenti ces statistiques favorables avec une cinquième victoire réussie dans une rencontre qui n’avait pas beaucoup d’importance.
Les Étoilés, qui avaient grand besoin des trois points pour la conquête de la seconde place et du billet pour la Ligue des champions, ont été surpris par une équipe sfaxienne venue défendre fermement son orgueil parvenant à contrecarrer le plan de jeu de Mohamed Mkacher.
Éloges flatteurs
Lassaâd Dridi n’a pas tari d’éloges dans sa conférence d’après-match sur la grande performance de ses joueurs. « Avec dix jeunes éléments issus du centre de formation, ça ne peut être qu’un motif de satisfaction pour moi, une source de fierté», a-t-il tenu à préciser. Avant d’ajouter que sa politique de puiser dans le réservoir des jeunes a été un pari gagnant.
Il y avait des joueurs pas tout à fait remis de blessures parmi le onze rentrant. Sans oublier que nous avons évolué sans nos joueurs étrangers. Ce qui donne assez de crédit et plus de mérite à notre belle performance».
Lassâad Dridi a bien fait de barricader les deux couloirs et la charnière centrale de sa défense avec Derbali et Baccar sur les deux flancs et le trio Nasraoui, Amine Ben Ali et Habchia dans l’axe. Les espaces ont été très rétrécis et les duels d’homme à homme gagnés. Il ne restait qu’à opérer par des contres sporadiques mais dangereux intelligemment menés.
Le but de Baccar a été le scénario idéal pour « un hold-up» parfait. Comme système de défense de ce mince acquis jusqu’à la fin, le coach Lassâad Dridi a fait entrer deux joueurs « poisons» dans les transitions: Amine Aydi et Aziz Sekrafy. Deux joueurs rapides avec une bonne technique balle au pied. Face à ce danger constant dans leur périmètre de vérité, les Étoilés ont buté dans la surface sfaxienne sur un grand dernier rempart qui n’est autre que le portier Aymen Dahmen. Contre toute attente, le CSS pour ce match d’adieu de la saison, c’était du solide au niveau aussi bien physique que mental. Un groupe blindé et solidaire qui voulait gommer par un seul match une année en deça de tous les espoirs. Et qui est parvenu à le faire .
